- ÉLÉANE ISOBEL GREENGRASS -

Cadette d’une famille de sangs purs, Éléane grandit une atmosphère aimante, mais stricte et rigide. Enfant souriante et vive, elle partagea jeux et conflits avec son frère Elegius, d’un an son aîné. Mais lorsque celui-ci quitta la maison pour rejoindre Poudlard, la fillette se plongea dans des lectures qui lui firent questionner les valeurs familiales. Naturellement, on tenta de la remettre dans le « droit chemin », mais out au plus cette tentative la conforta-t-elle dans ses nouvelles idées. Devenue moins souriante, plus froide et surtout, moins attachée à des idéaux dans lesquels elle ne se reconnaissait pas, elle prit conscience que jamais sa famille n’accepterait sa vision des choses.

Arrivée à Poudlard, elle fut, à son grand soulagement mais au grand désarroi de sa famille, envoyée à Gryffondor et son frère et elle ne se parlèrent plus pendant de nombreux mois. Les semaines et les années renouèrent les liens entre les deux adolescents, mais la différence d’idéaux subsista et Éléane, bien qu’arborant toujours un air fier, lia des amitiés avec les Gryffondor qui acceptèrent de la voir au-delà des apparences, amitiés qui devinrent d'autant plus fortes qu'elle refusa de rejoindre les rangs de l'Inquisition (ce qui lui valut d'ailleurs de nombreux ennuis).

Quand s’acheva sa septième année à l’école de sorcellerie, l’ancienne collégienne, qui avait d'abord pensé s'inscrire en faculté de sortilèges, décida finalement de satisfaire ses parents et de suivre les cours de la faculté de politique de l’Université magique de Londinium, ce qui ne l'empêcha néanmoins pas de rejoindre l'Ordre du Phoenix. Si son apprentissage ne lui posa pas de problème majeur, il fut néanmoins terni par deux événements, dont l'un vit la mort du roi Helios et l'autre un bain de sang dans lequel elle faillit perdre la vie. Ce dernier la laissa d'ailleurs trois mois dans un coma dont elle sorti grandement fragilisée, mais satisfaite de ne plus avoir à renier sa personnalité.

Quelques mois plus tard, elle se mit en couple avec son ami de longue date Matthias Hobbes avec lequel ils finirent par émigrer à Paris pour se spécialiser chacun dans leurs domaines respectifs, à savoir, en ce qui la concerne, les relations internationales. À l'heure actuelle, s'ils vivent encore tous deux à Paris, leurs études ont pris fin et ils est probable que les événements belliqueux qui secouent l'Angleterre les amènent très prochainement à vouloir y retrouver leurs racines.  

Caractère
Extrêmement perfectionniste et combattive, Éléane ressent un grand besoin de faire ses preuves, ce qui la rend intransigeante vis-à-vis d’elle-même et vis-à-vis des autres. Intolérante à l’échec, elle se montre d’ailleurs souvent un tantinet trop réfléchie et responsable.

En apparence réservée, froide, distante, hautaine, sûre, orgueilleuse, arrogante et insensible, la jeune sorcière n’en n’est pas moins une personne gentille, loyale et légèrement utopiste. Persuadée que les qualités humaines priment sur la qualité de la naissance, elle possède un grand sens de l’équité et de la loyauté. Mais malgré cela, elle n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, car derrière une patience et un calme à toute épreuve, se cache un très fort caractère qui, s’il évite de nuire aux autres, ne se laisse que très rarement décontenancer par autrui. Observatrice, déterminée et un brin calculatrice, elle peut, en effet, se montrer extrêmement sarcastique et blessante. Jamais elle ne cherchera le conflit ; elle fera d’ailleurs en général tout pour l’éviter, mais mieux vaut ne pas vouloir de mal à ses proches.

Physique
Physiquement, Éléane est fine et élancée. Ses cheveux, qu’elle laisse souvent retomber sur ses épaules, sont d’un brun sombre et égal, quand ses yeux sont d’un étrange gris clair. Son visage fin et droit laisse entrevoir un front large, des sourcils épais et des pommettes saillantes et se termine en pointe au niveau de son menton. Sobre et naturelle, elle ne se maquille que très peu et opte, en général, pour des tenues classiques et élégantes.

Je recherche... :

...un peu de tout, la seule limite étant celle de notre imagination.

- La famille -
« Garder le cap, même dans les Ténèbres »

Magnus M. Greengrass
Père - PNJ
Froid, arrogant, distant, sarcastique, suffisant... Il n'est pas le père dont j'aurais pu rêver. Mère affirme qu'il m'a légué nombre de ses défauts et traits de caractère ; autrefois elle ne cessait de me répéter que j'avais hérité de sa rigueur, de son courage,  de son sang froid, de son orgueil, de ses sarcasmes et son intransigeance, mais à cette époque, plus je l'observais faire les cent pas dans son bureau en réprimant ceux qui, d'aventure, osaient l'approcher, plus j'émettais des doute à ce sujet. Je n'ai pas peur de lui, mais il est effrayant. Comment un homme peut-il à ce point privilégier ses idéaux au confort et à l'amour de sa famille ? Non pas qu'il ne fut pas aimant, autrefois, quand j'avais encore ma place parmi eux, mais à trop espérer nous donner une éducation jugée digne "de notre rang", son exigence et sa sévérité l'ont éloigné de nous. Peut-être moins d'Elegius, en fait. J'ai toujours été moins docile, et je crois n'avoir jamais ressemblé à la fille qu'il avait imaginée lorsque je balbutiais encore dans mon berceau. Nous nous sommes disputés souvent, plus que de raisons ; nous n'avons jamais été d'accord et nous ne le serons jamais. Soutenir les membres de l'Ordre du Phénix à Sainte-Mangouste fut mon ultime affront, et je ne crois pas que nous nous réconcilierons... c'est sans doute mieux ainsi. J'espère néanmoins que depuis sa petite tour de verre, il s'est senti fier lorsque j'ai terminé mes études de politiques, études que je n'ai faites que parce que cela lui agréait... Non, en fait, il peut même ne pas l'avoir remarqué, ça m'est égal.

Anabeth I. Fawley - Greengrass
Mère - PNJ
De maman, j'ai toujours été plus proche que de père, car même si elle se montre d'un naturel fort et déterminé, elle peut s'avérer, dans l'intimité, être d'une grande douceur. Et bien que, comme lui, elle a voulu le meilleur pour nous, ce qui chez les Greengrass se traduit par une éducation sévère et rigide, elle n'en n'a pas moins été présente et aimante. D'elle, j'admets plus volontiers que je tiens de nombreux traits de caractère. Lorsque la discussion tournait autour de se sujet, Dorea, notre elfe de maison, affirmait que c'était surtout de ses attitudes distantes, froides et calculatrices dont j'avais hérité. Mais j'avoue que je préférais que père dise qu'il s'agissait en fait de son maintien, de sa force de caractère ou de son sens de l'observation. Qu'importe, au fond. Mère a toujours été aimante, mais elle a toujours clamé à quel point elle me trouvait « difficile à dompter  ». La rencontre de nos deux caractères a d'ailleurs également été à la source de plus de disputes qu'il n'en faut... moins virulentes que celles qui m'opposèrent à son époux, ceci dit. Maman a d'ailleurs toujours voulu me protéger des ses colères. Elle préfère le dialogue, c'est son arme ultime, le dialogue ; pour ne pas dire la manipulation. Elle a d'ailleurs toujours été persuadée qu'elle finirait par me faire changer d'avis, par me faire adhérer à leurs idées pro sangs purs... j'aurais voulu pouvoir la satisfaire plus de temps, mais cela m'était impossible. Elle est si douce et si affable, quand elle le veut ; toujours présente. Je crois qu'elle m'a toujours jugée plus fragile et plus influençable qu'Elegius et que le fait que je rejoigne l'Ordre l'a confortée dans cette idée. Quelle déception, dans son regard, quand elle l'apprit... nous ne nous sommes plus donné de nouvelles depuis. Elegius affirme qu'elle continue de prendre soin de moi et de me protéger quand elle le peut, je crois qu'il se moque de moi. Il essaye de m'attendrir pour me faire changer d'avis, c'est absurde. J'admets pourtant que, parfois, j'aimerais rejoindre le confort douillet de cette immense demeure qui m'a vue grandir ; par moments, j'aimerais avoir cinq ans à nouveau et courir dans ses bras. Mais c'est sans doute cela le plus absurde.

Elegius M. Greengrass
Frère - PNJ
Elegius et moi entretenons une relation très particulière. Enfants, nous étions tout ce qu'il y a de plus inséparables, mais mon admission à Gryffondor alors qu'il entamait sa deuxième année à Serpentard ainsi que, pour reprendre les termes qu'il emploie régulièrement « mes lubies avant-gardistes », ont légèrement envenimé notre relation. Comme père et mère, il me reproche de ne pas croire en la prétendue supériorité de notre sang, mais contrairement à eux, il ne parvient jamais à m'ignorer plus de quelques jours, voire éventuellement plus de quelques semaines. Notre relation oscille donc entre les périodes de calme et de tempête, ce qui lui permet d'indéfiniment me seriner les mêmes phrases sur la légitimité de notre prééminence. Mais si parfois nos discussions prennent des allures de champ de bataille, Elegius reste très protecteur avec moi, trop protecteur. Il m'aura d'ailleurs fallu de longues années pour admettre ce que d'autres me racontaient, mais quand il en avait la possibilité, il me surveillait plus que de raison et n'hésitait pas, entre autres, à se mêler de mes histoires de coeur s'il estimait qu'elles n'étaient pas à ma hauteur ou plutôt, devrais-je dire, à la sienne. Que je sois en couple avec Matthias reste d'ailleurs l'un de ses griefs favoris. Par chance, avec la diminution de la fréquence de nos entrevues, ses doléances se sont faites moins nombreuses.

Depuis la bataille de Sainte-Mangouste - à laquelle je n'ai participé que parce que j'étais persuadée de l'y retrouver notre relation a, en effet, pris un nouveau tournant. S'affirmer proche de moi ternirait sa réputation, alors plutôt que de totalement m'ignorer, il préfère, à l'occasion, me retrouver pour se montrer désagréable et suffisant. Osciller entre ignorance et conflits et sa façon très personnelle de continuer à faire partie de ma vie et, quelque part, je l'en remercie. A défaut de parents, il me reste au moins un semblant de frère.

Scorpius H. Malefoy
Cousin - PNJ
Quand nous étions enfants, Scorpius et moi jouions volontiers ensemble, mais très vite, les choses se sont envenimées au point de totalement nous opposer une fois sur les bancs de Poudlard. Les Malefoy sont tout autant des adeptes de Serpentard que les Greengrass, et que je sois admise à Gryffondor ne leur a pas plus plu qu'à mes parents. Qu'ils s'estiment heureux, que je ne ternisse pas leur nom comme celui de Daddy.

Peu importe. Je me fous des Malefoy tout comme je suis passée au-dessus de l'avis de mes parents. Ce n'est pas que je ne les ai jamais apprécié, c'est qu'il y a malheureusement longtemps que j'ai laissé tombé mes rêves de famille unie. Et je ne crois pas que cela dérange Scorpius et son caractère plus qu'hautain. Quand je pense qu'ils voulaient le marier à la soeur de Matthias... quelle beau portrait de famille nous aurions eu là !

- Les amis -
« In the end, we will remember not the words of our ennemies but the silence of our friends »

Matthias J. Hobbes
Ami de longue date et compagnon
Un arrogant. Un impétueux. Un colérique faussement rebelle aux traits affreusement séduisants. Mais surtout, un ami, un amant. Si Matthias et moi nous comprenons bien, c'est sans doute que derrière nos différences, nous nous ressemblons beaucoup. Et si nous avons le verbe haut et la critique facile, nous ne nous apprécions que mieux.

Alors que j'apprenais encore à lancer mes premiers sortilèges, j'ai tout de suite apprécié Matthias Hobbes et son continuel sourire sur les lèvres, et quand son caractère fort rencontra la solidité du mien, j'ai su que nous nouerions une amitié certaine. Une amitié tumultueuse, teintée de tensions et de nombreux conflits, mais aussi de compréhension. Car sans devoir parler beaucoup, nous comprenons la plupart des choix de l'autre. De la petite fille qui n'a pu se défaire du cadre rigide imposé par sa famille au jeune homme qui a préféré suivre des études dictées par son père plutôt de perdre son confort, il n'y avait qu'un pas à franchir. Tout au long de notre vie, nous avons fait des choix similaires, et s'ils diffèrent souvent aujourd'hui, nous nous en accordons néanmoins.

Nous sommes différents, oui, mais voilà déjà treize années que je suis irrémédiablement attirée par lui. Bien sûr, la nature de cette attirance à changé de nombreuses fois, mais au final, nous sommes toujours là à préférer nous disputer plutôt que de nous séparer. Nous aimons cela, je crois. Je me souviens, durant l'hiver de ma sixième année à Poudlard qu'il a été à l'origine de quelques émois que j'ai, à l'époque, tout fait pour cacher et taire, au point de me rapprocher d'un autre garçon. Et quand, quelques mois plus tard, je vis le même trouble dans son regard, je l'ai ignoré également. Me rapprocher sentimentalement d'un coureur de jupons était quelque chose que je ne pouvais pas concevoir. Déambuler à ses côtés dans les couloirs du collège en ayant conscience de chatouiller la jalousie de ses conquêtes, par contre, ne me dérangeait pas outre mesure, pas plus que le titiller, le piquer ou le provoquer.

L'université nous a finalement réunis, après nous avoir d'abord éloignés. Quand je l'ai découvert dans le camp du Sceau de Salomon lors de la bataille de Sainte-Mangouste, je n'ai pas été surprise, mais j'ai préféré lui porter secours plutôt que de l'abandonner agonisant, ensanglanté sous de lourd morceaux de plâtres. Il a fui, mais il est revenu, pour moi, à ce que j'ai cru comprendre. À nouveau, je l'ai senti se rapprocher et j'ai fui à mon tour, à ma façon, en préférant les faveurs de ce même homme qui m'avait déjà sauvée de ses bras. Il était toujours, à mes yeux, le Don Juan de ces dames, et je n'en voulais pas. Son caractère volage, que cela soit dans ses amours, ses amitiés ou ses choix ne m'intéressait pas. Il allait là où allaient ses intérêts, j'agissais par idéal. Cela n'a pas vraiment changé, à vrai dire, mais je me suis néanmoins laissée séduire par la persévérance de son désir, et voilà aujourd'hui cinq années que nous formons un couple inégal, qui survit en exprimant son agacement à coups de piques mesquines et de lourds silences. Étrangement, cela nous sied bien. J'aime ce qu'il est et ce qu'il représente, en dépit de la difficulté que nous avons eu à nous construire. J'aime son attitude distinguée et son verbe facile. J'aime la douceur dont il peut faire preuve dans l'intimité et l'arrogance parfaitement dosée qui la remplace souvent. J'aime tout simplement qu'il soit à mes côtés pour me dire que je suis une idéaliste et qu'il n'est pas d'accord avec moi. Je l'ai même suivi à Paris, lorsqu'il a voulu quitter l'Angleterre. Ce n'était pas un choix facile, mais après l'avoir déjà quitté parce qu'il m'avait proposé d'emménager avec lui, je ne me voyais pas refuser sa demande une fois de plus. Et si je crois qu'après deux ans de vie commune dans la capitale française nous ne tarderons pas à regagner l'Angleterre, je pense que nous y trouverons une nouvelle forme de confort... d'insécurité, aussi, mais, pour des raisons que je n'approuve pas, il tient à renouer des liens avec sa famille, et j'entends ne pas rester inactive face aux événements qui se préparent. Ce ne sera pas facile, mais tout au moins, comme souvent, nous affronterons cela à deux.

Margaret D. Clarendon
Relation

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Relation

William A. Fudge
Ex copain
Évoquer William m'est assez difficile ; non pas que je ne puisse pas parler de lui, mais je n'ai jamais vraiment compris la nature des sentiments que j'ai pu éprouver à son égard. Nous nous sommes fréquentés plusieurs mois lorsque j'étais en sixième année à Poudlard, mais j'ai mis fin à notre relation quand il est entré à l'université, une année avant moi. Du reste, je ne saurais quoi dire. Notre histoire n'a pas eu ce que je pourrais qualifier d'une « base saine ». Il me courtisait depuis déjà plusieurs mois lorsque j'ai enfin cédé à son empressement, pour des raisons qu'aujourd'hui je regrette. Jamais je n'aurais cru, à l'époque, que fuir les beaux yeux de l'un me pousserait dans les bras de l'autre. Et pourtant je suis parvenue à me persuader que j'avais des sentiments pour ses manières affables et prévenantes comme pour son caractère impulsif et coléreux. Non, en réalité, je n'ai jamais aimé cette dernière par de lui, mais je m'en suis accommodée, tout comme je me suis complue dans notre liaison. Ces moments passés ensemble n'ont, en vérité, pas été désagréable, loin de là, mais avec le recul je me rends compte ne m'être jamais réellement passionnée pour celle-ci. Une erreur de jeunesse... que je suis parvenue à reproduire lors de ma deuxième année d'université.

EN COURS DE FINISSAGE.

- Les ennemis -
« Le cadavre d'un ennemi sent toujours bon »

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- Et les autres -
« Il était un quidam dont je tairai le nom »

Lily L. Potter
Relation à définir
En construction

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